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Supermax : jusqu'où aller dans les privations de liberté ?

  • 2 Commentaires

is fecit quid prodest (A qui profite le crime ?)

  1.  
  1.  
    Excellent documentaire, merci... Et effrayant, un scénar de thriller. Si en effet une personne sur cent est incarcérée aux USA, on ne peut que s'interroger : s'agit-il d'une délinquance vraiment hors norme ... ou d'un business tout simple, les amerloks ayant un don pour ça ! Is fecit quid prodest que l'on traduit souvent par "à qui profite le crime?" Apparemment à l'industrie ! qui rapporte bien et n'est pas touchée par la crise, bien au contraire comme le dit benoîtement un gus interviewé ! Or et qui dit rapport dit fric (dont bénéficiaires) et nécessité d'"engager" une main d'oeuvre le meilleur marché possible, là c'est facile et tentant : vite fait bien fait, on incarcère urgent à tour de menottes si le business le requiert. La privatisation, goddamned ! Qu'un "service" social devienne privé et là comme ailleurs (surtout là !) c'est obligatoirement le profit qui va prendre le pas sur le social, mathématique. C'est comme mettre des moutons avec des loups dans un enclos, au bout de quelque temps, il ne restera plus que les loups. J'imagine un scénar : on a besoin de plombiers urgent, ou de soudeurs, ou de couturiers... fissa on en trouve quelques uns qui ont dépassé la ligne jaune ou conduit avec un coup dans le nez... ou qui n'ont rien fait du tout... et hop au gnouff... et au turbin. ETc ... Ben mon colon, il y a des moments où c'est rassurant d'être prof de philo ou de littérature ancienne : on n'a pas besoin de nous, au contraire donc on doit pouvoir cambrioler des banques sans être trop inquiétés puisqu'on ne sert à rien (dans le système). Merci de l'avoir souligné car les states ne sont au fond que l'avant garde de ce qui peut arriver de pire ailleurs. Logique, pragmatique, sans questions intempestives évidemment, quand le fric parle, le reste se tait. Mais là, c'est peut-être encore plus abject car ça se fait sous couvert de justice et de protection des droits de l'homme... Et puis, faire construire leur propre prison par des prisonniers rappelle de terribles souvenirs, les nazis en l'occurence évidemment. On aimerait une suite, en savoir plus. En résumé, qu'il s'agisse de la poste, de l'éducation et surtout du pénitentiaire, un service public ne doit en aucun cas devenir privé c'est à dire être soumis à la i du profit, dans un pays démocratique digne de ce nom. Hélène Larrivé
     
    Posté par helenelarrive
    le 25/05/2010
  2.  
    • amiq
    • le 09/01/2011
     
    la gestion du bien public, c'est souvent la manne pour les plus malins, avides de pouvoir et de fric sous bannière altruiste; avec les loups ça devient l'appropriation de l'argent des autres, les plus nombreux.

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