Paris, hier. Avant la conférence de presse, il y avait ça: la fin du monde. Ou presque. L’angoisse totale. Ou presque.

Paris, forum des Images, 8 avril 2010, 10h25.
Le visage de la peur d’un producteur (à gauche, Alexandre Brachet, upian.com) et d’un diffuseur (à droite, Joël Ronez, Arte.tv), ça pourrait bien être ça. Le visage du bug. Le visage de la putain de connexion qui déconnecte. Le visage que les journalistes n’ont pas vu, hier, au Forum des images, juste avant la projection de presse de Prison Valley.
Il est 10h20. Nous avons bu tant de café que tout n’est que tachycardie dans la petite bande. Alexandre s’affaire sur son ordi. A lui la lourde tâche, dans quelques instants, de «faire la démo» d’un quart de Prison Valley. 10h22, au centre, un technicien-magicien du Forum des images demande «où l’on tape les lignes de commande sur un mac?». Il faut bien répondre, «là, dans le terminal», comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Comme si un an et demi de boulot n’allait pas, en partie, se jouer dans les minutes à venir.
10h24. Il y a foule, juste derrière la porte. Une centaine de personnes qui ne se doute de rien. Parmi ces personnes: une bonne part de l’équipe de développement d’Upian, sans qui rien de Prison Valley n’aurait été faisable — ni tout simplement fait. 10h26, Philippe prend la photo et moi la fuite. Uli, Astrid et Simon, les téméraires traducteurs anglais et allemands du programme sont là. Un jour, il faudra raconter leurs nuits blanches, et leurs jours noirs, à eux aussi. 10h28, on aurait dit le bruit du modem. La magie du web d’antan. Connexion établie. Bon, ça replantera – comme de juste – dans quelques minutes. Mais, bon, ça marchera aussi. Enfin.
10h35. Les portes s’ouvrent.
2 commentaires
Permalien
Sympa les gars de publier une photo de moi avec un pull troué. Sinon concernant le principe de ces démos de programmes dans des cinémas j’avoue que j’en suis assez fan. J’aime cette idée d’interaction directe avec le public, la sensation de la salle qui réagit. Et puis oui c’est toujours bien de se dire que des images et histoires prévues pour le web trouvent finalement très très bien leur place sur grand écran. Ça dit beaucoup du saut qualitatif que nous avons vécu ces 5 dernières années. Je profite là de ce petit espace pour remercier une première fois tout le monde pour l’immense travail accomplit durant ces longs mois. Un travail dur, rigoureux, précis, méticuleux et très très créatif.
Donc un immense MERCI à
David Dufresne et Philippe Brault, les auteurs, réalisateurs. For ever.
Notre Marianne Levy Leblond, Unité documentaire Arte.
Joël Ronez, Pôle Web Arte et moultes autres habiletés
Sébastien Brothier, direction artistique, interface, graphisme, couleurs, typos, concepts, sabre & tatamis.
David Després, je répète David Després, Réalisation Flash. David Després !
Cédric Delport, Montage et position du Lotus.
Bertrand Toty, Musique et Générosité.
Maxime Quintard & Hans Lemuet, Html et BDD, et souplesse
D’abord Bertrand Tronsson, puis Jérome Goncalves, Benoit Petrus, Mathieu Chapuis, qui ont mis la main à la patte sur le flash. Avec un bold pour Bertrand et son module qui fait peur.
Et une spéciale dédicace au gars Jean Laurent Feurra qui pilote la dernière phase de post-production avec un talent à la hauteur de sa gentillesse.
D’autres remerciements suivront bien sûr !
A bientôt !
Alexandre Brachet – Producteur
Permalien
Encore du beau boulot,
Qu’est-ce qu’il nous mijote l’upian ?
a ciao
marc