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17 avr

Week end de Grande Chasse Aux Bugs

Les bugs, ce qu’il y a de bien, c’est qu’ils sont toujours nouveaux, toujours sautillants, toujours surprenants. Tu en chopes un; cinq surgissent. C’est très attachant, au fond, les bugs. Surtout quand c’est anéanti. + Libé et ses 5 pages sur Prison Valley.

Tels des petits Hunter S. Thompson, nous voici partis en Grande Chasse. Lui, des requins. Nous, des bugs.

Ce week-end, et jusqu’à jeudi 22 avril, jour du lancement de Prison Valley, la Grande Chasse  Aux Petits Bugs est en effet officiellement ouverte. Les bugs, ce qu’il y a de bien, c’est qu’ils sont toujours nouveaux, toujours sautillants, toujours surprenants. Tu en chopes un; cinq surgissent. C’est très attachant, au fond, les bugs. Surtout quand c’est anéanti.

Ainsi, cette semaine, dans la famille Bug serveur, nous avons été servis. Un problème de cache-cache a joué avec nos nerfs. Résolu, semble-t-il. C’est dans ces petites occasions qu’on mesure ce qu’est une grande équipe de développeurs telle que celle de la bande de la rue St Maur à Paris, siège d’Upian: des gens calmes, des gens précis, des gens qui ont des casques sur les oreilles comme pour mieux s’isoler et attaquer le Grand Mal à la Petite Racine, à terrasser les méchants bugs pendant que vous, maudits auteurs réalisateurs, vous leur tournez autour comme de vulgaires insectes stressés-stressants.

Impressionnants, donc:  Sébastien Brothier, direction artistique, interface, rap, graphisme, couleurs, typos, hip hop, concepts, sabre & tatamis. David Després, nous répètons David Després, réalisation Flash. Da-vid-Des-prés! Eric Drier, concepteur multitâches multilangues. Maxime Quintard & Hans Lemuet, Html, BDD, SQL, Php, et souplesse. Et aussi Bertrand Tronsson, et Jérome Goncalves, et Benoit Petrus, et Mathieu Chapuis.

Jean Laurent Feurra, explorateur.

Jean Laurent Feurra, explorateur.

Depuis une quinzaine de jours, un dernier homme a rejoint l’équipe. Jean-Laurent Feurra. Un type de la même trempe que ceux d’Upian. Sourires et rigueur. Sérieux et méthode. Un pompier du Final Cut, un roi de la post-production. Ces derniers jours, Jean-Laurent n’a pas vu les derniers jours. Devant son Mac, Jean-Laurent a coupé, découpé, adapté, codé, décodé, cuté, dégoûté ou pas, ré-encondé le film (59 minutes), ses bonus (autant de minutes), en français, en allemand, en anglais, en haute, en moyenne, et basse définition, en épisodes pour les partenaires (Inter, Yahoo, Libé), en version web, en version télé. On a dû acheter quelques disques durs.

Les disques de Prison Valley - oh, purée!

Les disques de Prison Valley - oh, purée!

Des bugs, Jean-Laurent aussi a dû en traquer. Un paquet. Parlons juste de ce beau spécimen, celui des sous-titres. Voilà: Final Cut, le logiciel de montage d’Apple, permet d’exporter tous les textes sur un seul fichier. Lequel fichier est ensuite importé dans le site Prison Valley. Problème: la dernière version du logiciel de montage ajoute des sigles cabalistiques inutiles et qui cassent tout une fois importés. Résultat: ici ou là, sans rien dire, sans prévenir, quelques bouts de phrases disparaissaient. Depuis, fini, tout ça. Eradiqué, le bug. Notamment grâce à l’aide d’un autre as de la technique, Michael Cinquin, qui, sur son site, propose gracieusement tout un tas d’outils autrement plus sérieux et certifiés que ceux d’Apple. Michael Cinquin est allé jusqu’à adapter un de ses outils spécialement pour nous sauver la mise – littéralement. Comme ça. Au détour d’un clic. Le net, c’est ça.

Pendant ce temps, Alexandre Brachet, el productor avec Gregory Trowbridge, se battait, lui, avec d’autres bugs (d’un type plus étrange encore: le type bug financier). Jusqu’à vendredi où, sur son ordinateur, il y avait ça…

Naissance d'une application iPhone...

Naissance d'une application iPhone...

…L’application iPhone en partance pour la «validation» technique d’Apple. Elle devrait être disponible d’ici fin avril.

Quant à Philippe Brault, mon acolyte, il part demain. Dans les Carpates, en Roumanie. Pour un reportage sur les pas de Dracula. Il est comme ça, Philippe. Le photographe discret même, qui sait se faire oublier, qui se tait, marche sans bruit et me laisse, salaud, toute la promo à faire. Ça, c’est pour la semaine prochaine. pour un prochain billet.

Libe

En attendant, pour les curieux, les impatients, il y a le Libération de ce week-end. Cinq pages sur Prison Valley. Cinq pages où on raconte l’un des personnages du film: James Beicker, le shérif de la vallée. Ça nous fait tout drôle, quand même. Philippe et moi, c’est à Libé qu’on s’est connu. Du temps des modem 9.600 et de l’argentique reine.

A la semaine prochaine, ici, ou sur cette petite nouveauté, ce petit machin sur un petit site qui monte, dit-on.

PS: le dossier de presse Prison Valley est en ligne.

Un Commentaire

  1. 1 18 avril 2010 à 10 h 59 min
    Permalien

    Hello David,
    Le nom de Philippe a sauté à la fin du dossier de presse à l’endroit de sa biographie.
    On attend avec impatience la mise enligne !
    Bon courage d’ici là !
    JP